Quels sont les principaux apports des lignes directrices sur la transparence du 29 novembre 2017 révisées le 11 avril 2018 ?
La transparence, plus qu’une simple obligation légale1)Article 5.2 du RGPD et, de plus en plus morale pour les entreprises, matérialise la pierre angulaire du RGPD2)Règlement Général sur la Protection des Données nº 2016-679 du 27 avril 2016 (« RGPD »).. Elle est, intrinsèquement, liée tant à l’équité d’un traitement de données personnelles qu’au nouveau principe dit d’« accountability »3)A cet égard, si la traduction officielle fait usage de « principe de responsabilité », et que la CNIL utilise le terme anglais, nous estimons que … Continue reading. Du point de vue de la personne concernée, la transparence permet de susciter sa confiance, par la fourniture des éléments de réponses aux grandes questions relatives aux traitements considérés : par qui, pour quoi et comment ses données seront utilisées. Et lorsque qu’il est requis, le consentement verra sa validité conditionnée à cette transparence, faute de quoi il ne saurait être « éclairé »4)Sur ce point, voir Consentement : Le Faux-Amis des Bases Légales ?, Armingaud C.-E., Ligot A., Revue Lamy Droit de l’Immatériel nº 160 … Continue reading.
Compte tenu de l’importance du sujet, le CEPD a adopté des lignes directrices sur ce sujet le 29 novembre 20175)Lignes directrices sur la transparence au sens du règlement (UE) 2016/679 WP260 rev.01 (« Lignes Directrices » – par souci … Continue reading, révisées le 11 avril 2018. Ces lignes directrices visent à détailler et décliner de manière didactique l’obligation de transparence à la pratique des entreprises, et orienter l’approche que les responsables de traitement devraient adopter, en intégrant à leurs mesures de transparence les notions d’équité et de responsabilité.
(suite…)References
↑1 | Article 5.2 du RGPD |
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↑2 | Règlement Général sur la Protection des Données nº 2016-679 du 27 avril 2016 (« RGPD »). |
↑3 | A cet égard, si la traduction officielle fait usage de « principe de responsabilité », et que la CNIL utilise le terme anglais, nous estimons que la locution « principe de responsabilisation » serait plus adapté à illustrer l’autorégulation des acteurs, préalablement aux éventuels contrôles opérés par les régulateurs. |
↑4 | Sur ce point, voir Consentement : Le Faux-Amis des Bases Légales ?, Armingaud C.-E., Ligot A., Revue Lamy Droit de l’Immatériel nº 160 – juin 2019 |
↑5 | Lignes directrices sur la transparence au sens du règlement (UE) 2016/679 WP260 rev.01 (« Lignes Directrices » – par souci d’homogénéité et dans la mesure où les Lignes Directrices ont été avalisées par le Comité Européen pour la Protection des Données (« CEPD »), nous parlerons par la suite du CEPD et non du G29). |